L'État français va faire l'objet d'un recours en justice pour action insuffisante contre le réchauffement climatique, ont annoncé plusieurs ONG plaignantes, qui ont adressé le début de cette semaine un document préalable en ce sens au président Emmanuel Macron et au gouvernement. "L'action défaillante de l'État en matière de lutte contre le changement climatique traduit une carence fautive de l'État à respecter son obligation de protection de l'environnement, de la santé et de la sécurité humaine", arguent dans cette "demande préalable" Greenpeace, Oxfam, la Fondation pour la nature et l'Homme (FNH) et l'association Notre affaire à tous.L'État a deux mois pour répondre aux ONG
Selon la procédure, l'État a deux mois pour répondre. Les ONG prévoient dans un second temps, en mars probablement, d'introduire un recours juridique devant le tribunal administratif de Paris. "On demande réparation de nos préjudices et que l'État agisse tout de suite, à tous niveaux", dit Laura Monnier, chargée de campagne pour Greenpeace, qui évoque une première juridique à l'échelle française. En novembre 2018, le maire écologiste de Grande-Synthe (Nord) avait engagé un recours gracieux auprès de l'État pour "inaction en matière climatique", relevant notamment la vulnérabilité de sa commune, bâtie sur un territoire de polder. Là encore, le gouvernement a deux mois pour réagir.
L'idée est de "le contraindre à agir", dit Cécile Duflot, pour Oxfam : "l'urgence et l'inaction l'exigent. Ce n'est pas anecdotique que des ONG, qui ont toujours participé aux négociations, au Grenelle... disent : maintenant ça suffit !" Face aux dérèglements climatiques, les recours en justice se multiplient dans le monde, contre des mesures insuffisantes pour garder le réchauffement sous contrôle.
Newpress24- Science et Avenir- AFP
L'État français va faire l'objet d'un recours en justice pour action insuffisante contre le réchauffement climatique, ont annoncé plusieurs ONG plaignantes, qui ont adressé le début de cette semaine un document préalable en ce sens au président Emmanuel Macron et au gouvernement. "L'action défaillante de l'État en matière de lutte contre le changement climatique traduit une carence fautive de l'État à respecter son obligation de protection de l'environnement, de la santé et de la sécurité humaine", arguent dans cette "demande préalable" Greenpeace, Oxfam, la Fondation pour la nature et l'Homme (FNH) et l'association Notre affaire à tous.L'État a deux mois pour répondre aux ONG
Selon la procédure, l'État a deux mois pour répondre. Les ONG prévoient dans un second temps, en mars probablement, d'introduire un recours juridique devant le tribunal administratif de Paris. "On demande réparation de nos préjudices et que l'État agisse tout de suite, à tous niveaux", dit Laura Monnier, chargée de campagne pour Greenpeace, qui évoque une première juridique à l'échelle française. En novembre 2018, le maire écologiste de Grande-Synthe (Nord) avait engagé un recours gracieux auprès de l'État pour "inaction en matière climatique", relevant notamment la vulnérabilité de sa commune, bâtie sur un territoire de polder. Là encore, le gouvernement a deux mois pour réagir.
L'idée est de "le contraindre à agir", dit Cécile Duflot, pour Oxfam : "l'urgence et l'inaction l'exigent. Ce n'est pas anecdotique que des ONG, qui ont toujours participé aux négociations, au Grenelle... disent : maintenant ça suffit !" Face aux dérèglements climatiques, les recours en justice se multiplient dans le monde, contre des mesures insuffisantes pour garder le réchauffement sous contrôle.
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